Louise Gateau Chovelon, une golfeuse aux multiples facettes
Jeune femme de 27 ans, Louise a déjà eu plusieurs vies de golfeuses.
Elle a commencé le golf à l’âge de 6 ans et rapidement ses proches et ses coachs voient en elle un potentiel qui, si elle le souhaite, pourra l’amener vers des aventures golfiques incroyables.
Bonjour Louise, peux-tu te présenter et nous raconter ton parcours golfique ?
Je m’appelle Louise, j’ai 27 ans, j’entame ma 21ème année de golf.
J’ai tout d’abord commencé par faire plusieurs loisirs : golf, tennis, natation, danse, musique, mais c’est à l’âge de 10 ans j’ai commencé à golfer plus sérieusement tout en continuant la musique.
J’ai été détectée pour intégrer l’élite départementale du Cher, à l’époque encadrée par Mathieu Lagneau, puis l’équipe régionale du Centre encadrée par Franck Mora.
J’étais de plus en plus passionnée et mes résultats n’ont cessé de progresser.
Mes coachs et ma famille m’ont alors encouragé à intégrer le Pôle Espoir Fédéral, une structure qui permet de concilier les études et le golf.
Mon aventure dans le haut niveau commence donc en région parisienne aux côtés de François Berthet, mon coach durant deux années.
Par la suite, j’ai évolué au sein du Pôle France Girls de Paris, dans lequel 8 filles étaient sélectionnées chaque année. J’ai passé ma première et terminale dans cette structure où nous suivions les cours par le CNED.
Une fois mon Baccalauréat en poche, je prends la décision de poursuivre ma passion et mes études aux Etats-Unis.
J’ai été recruté par Baylor University pour jouer en équipe et valider un cursus universitaire dans les relations publiques option marketing.
Arrivée là-bas, j’étais au meilleur de mon niveau : -3.1 d’index, 12ème française et 300ème mondiale. Malheureusement, mon expérience golfique ne s’est pas passée comme je l’avais prévu.
Après 2 ans de jeu avec l’équipe, j’ai dû arrêter à cause d’une blessure à la hanche.
Malgré des séances de kiné, des infiltrations et le port de semelles orthopédiques, la douleur s’intensifia m’empêchant de maintenir mon niveau. J’ai été opérée et je n’ai pas joué pendant 1 an et demi. J’ai eu la chance de pouvoir continuer ma scolarité aux Etats-Unis et obtenir mon diplôme en 2017.
J’ai pris la décision de rentrer en France et de commencer ma carrière professionnelle dans l’industrie du golf.
Concernant le jeu, j’ai repris doucement en tant que loisir et je fais actuellement partie de l’équipe du Golf du Médoc.
Quel est ton meilleur souvenir golfique ?
Grand Prix de Bretagne 2013 où j’ai remporté le tournoi en strokeplay et matchplay. J’ai réalisé le record du parcours à l’époque (63).
Ce que tu préfères dans le fait de jouer au golf ?
Être dans la nature, jouer contre soi-même et savoir se contrôler
Quel est ton coup de golf préféré et celui que tu détestes?
J’adore les coups de fer 7 tenu contre le vent. Je déteste les coups lobbés derrière un bunker ou un obstacle d’eau.
Ton parcours de golf préféré en France et à l’étranger ?
En France : Golf des Aisses dans le Loiret et Dinard en Bretagne. À l’étranger : The University of Texas Golf Club aux Etats-Unis et Sunningdale Golf Club en Angleterre.
Ton repas de championne avant une compétition ?
Un bon plat de pâtes assaisonné avec de l’arôme maggi et du gruyère.
L’objet le plus insolite qui se trouve dans ton sac de golf ?
Un produit pour soigner les crevasses.
Ta dernière action féministe au golf ?
Me défendre contre quelques remarques misogynes.
Ce que tu souhaiterais voir plus dans le monde du golf ?
Tout simplement mettre le golf féminin plus en avant.
Que prends-tu au 19ème trou ?
Un monaco
Merci Louise pour ce partage avec GolfHER.